Vitry doit changer pour affronter le défi climatique

Face à la canicule, l’inaction de la Mairie est irresponsable. Il y a pourtant beaucoup à faire, pour tout de suite et pour demain.

Le réchauffement climatique n’est plus une hypothèse. Ce n’est plus demain. C’est ici. C’est maintenant. Canicules étouffantes, îlots de chaleur invivables, orages violents, pollution, inondations : Vitry en subit déjà les effets, et les Vitriot·es en sont les victimes.

Et pourtant… aucune mesure à la hauteur de l’urgence prise en mairie.
Quand les températures montent, M. Bell Lloch parade et fait des selfies.

De rares brumisateurs dans la ville, pas de parcs ouverts la nuit, pas
d’extension des horaires de la piscine ni de gratuité.
Où est la prévention ? Où est la responsabilité ? Où est la compétence ?

Face aux difficultés, le service public doit être au niveau. Vitry doit changer pour protéger les plus fragiles. Vitry doit changer pour faire face, à hauteur d’humain, au plus grand défi de notre époque.

Changer, c’est choisir. Gouverner, c’est prévoir.

Et cela commence par un choix simple : arrêter de bétonner la ville.

Le choix de renoncer à la réhabilitation de l’école Blaise Pascal — qui devait accueillir les petits arrivants aux côtés de leurs camarades déjà Vitriot·es — est une gifle à l’égalité entre les enfants de Vitry. Le choix de remplacer les dépôts pétroliers par un bloc de béton (data center) plutôt que par le « Centrale Parc » prévu initialement est une aberration.

Vitry a besoin de fraîcheur, pas de béton.
Il faut démolir l’asphalte, pas les logements sociaux.
Il faut déminéraliser les cours d’école, planter, arroser, ombrager.
Il faut blanchir les murs, isoler les toits, multiplier les points d’eau.

Oui, nous préférons rénover plutôt que raser. Entretenir plutôt que démolir.
Végétaliser plutôt que construire au rabais.

Et les transports ?

Nous le disons fermement : les transports collectifs doivent être gratuits. Madame Pécresse fait flamber les tarifs, nous voulons les rendre accessibles. Et nous exigeons que la navette inter quartiers, promise dans le programme municipal, voie enfin le jour. Pour aller aux gares, aux stades, aux 3-ciné, aux théâtres, au centre-ville : la liberté de se déplacer est un droit.

Nous voulons une ville qui protège. Une ville qui respire. Une ville conviviale pour vivre ensemble.
Et ce changement, nous ne l’imposerons pas. Nous le construirons avec les Vitriot·es. Parce que le pouvoir populaire, celui de toutes et tous, a l’énergie de déplacer les montagnes.

Et nous n’attendrons plus.
Vitry doit retrouver ses valeurs, Vitry doit changer.


Vitry, le 02 juillet 2025

Contact : BP50041 – 94401 Vitry Cedex lespritvitry@gmail.com