Un Conseil Local de l’Environnement pour rien ?

En 2020, l’équipe du candidat communiste Jean-Claude Kennedy présentait son programme, dont une quarantaine de mesures pour la transition écologique : par exemple lutter contre les passoires thermiques, planter 1 000 arbres dans le mandat, tripler la place du vélo, tendre vers la gratuité des transports, former les jeunes des centres de quartiers aux principes écologiques… et la création du Conseil Local de l’Environnement (CLE) qui devait, entre autres, élaborer une « Règle verte » pour la ville.

Or, tout le monde se souvient de la suite et de l’été 2020 à Vitry. Jean-Claude Kennedy brutalement débarqué… et le soleil qui chauffait. Avec des températures supérieures à 40 °C, 2020 fut l’année la plus chaude depuis 1850. Le réchauffement est bien là. La conscience de l’urgence de la situation ne semble plus concerner les élus de la majorité : trois ans d’attente inexpliquée et déraisonnable avant de mettre en place le CLE.

Grâce au lobbying du PAVÉ, l’association “Pour l’Action Vitriote Écocitoyenne”, et une pétition rassemblant 500 signataires, le CLE est enfin sorti de terre.

Plus de 50 personnes se sont retrouvées à sa première réunion. M.Bell Lloch a rappelé que ce conseil faisait partie du programme électoral de 2020 mais oubliait de préciser qu’il n’était qu’une mesure parmi une quarantaine proposée.

Pensée comme une antichambre populaire amenée à suivre le bon déroulé des mesures environnementales prévues au programme, cette instance citoyenne pouvait aussi faire des propositions pour lutter localement contre le dérèglement climatique et dépasser les déclarations de principes.

Il semble que l’aspect “suivi” ait été tout simplement oublié et qu’il ne faut surtout pas rappeler les autres mesures du programme politique ou les objectifs de la Charte qui avait été signée au même moment. Les promesses électorales resteront-elles des promesses ?